Le dernier document présenté fin novembre à Paris aux négociations onusiennes pour le climat, est très bavard : exactement 32 731 mots. Et pourtant un mot n’y apparaît pas : celui de « dépenses militaires ». Bien troublant, lorsque l’on songe que l’armée des USA est à elle seule le premier consommateur de pétrole au monde et exerce depuis des décennies le principal contrôle sur l’économie pétrolière mondiale.