Pouvoir et culture
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Nous avons la possibilité de créer de nouvelles identité de nouvelles tribus, créer de nouvelle façon de communiquer communication non violente alors depuis toujours les groupes tentent de poser de nouvelle cultures et cela se passe dans les expressions culturelles qui au début sont marginales mais finissent par être normalisées.

Mon analyse des relations entre pouvoir et culture découle de mon expérience d’engagement dans le changement social pendant plus de vingt ans. J’ai fait l’expérience et j’ai utilisé la culture comme moteur de changement et j’ai vu de près le potentiel transformateur des cultures féministes, indigènes africaines. Je vois comment les outils culturels peuvent permettre de rallier les individus et le groupe pour créer des mouvements forts.
IntroductionCet article interroge les relations entre pouvoir et culture. Nous discuterons les sens dans lesquels se font les influences. En faisant tout d’abord une analyse de différents types de pouvoirs liés au sexe, à la race, à la classe, en présentant les pouvoirs comme puissance non seulement influençant la culture ou productrice de cultures et d’institutions violentes, inégalitaires. Et en montrant comment la plupart des institutions servent et perpétuent la culture de ces pouvoirs dominants.
La seconde partie de cet article souligne l’existence de la résistance continue à ces différents formes de pouvoir et comment des groupes et des mouvements dans les passées comme dans le présent qui se sont érigés pour faire face aux injustices comment ces résistances sont productrices de nouvelles cultures mais aussi comment l’art, l’action culturelle ont toujours accompagné de la création de culture de résistances.
Dans une troisième partie nous parlerons l’existence de cultures productrices de bonheur des formes anciennes et courantes de modèles alternatifs.
Cette dernière partie tente de répondre à la question de comment créer et soutenir des cultures qui font la promotion l’équilibre des pouvoirs, des cultures qui freinent les pouvoirs producteurs de souffrances.
Partie I
Le concept de pouvoirs est pluriel cependant dans cet article le mot pouvoir réfère aux systèmes de pouvoir et aux relations de pouvoir qui sont définit par la force physique, psychique, et émotionnelle que des individus ou des groupes ont, exercent sur d’autres. Ces pouvoirs peuvent être lié au statut économique, au genre, à la race, à la caste, aux capacités physiques ou intellectuelles entre autres. Quand à la culture elle, elle définie les communautés, les groupes, elle est le ciment qui les lie les uns aux autres. Il y a différentes formes d’expression culturelles dans les langues, l’architecture, la musique, la production littéraires, dans les relations. L’expression de la culture peut être matériel ou immatériel. Elle est définie par les systèmes de pouvoir mais à son tour elle peut être un instrument qui change et crée de nouvelles relations de pouvoir.
1 Pouvoir et construction de cultures
Les pouvoirs sont producteurs de cultures, ils définissent ce qui est visible et ce qui est exprimé par les cultures dominantes dans les medias comme dans l’architecture. Les relations de pouvoir définissent l’orientation des recherches et très souvent au benefice de certains individus et groupes dominants. Le sens même du progrès des sociétés est définit par les relations de pouvoirs. La plupart des institutions servent ou perpétuent les relations de pouvoirs déjà existant qu’elles des institutions éducatives ou les institutions financières.
1.1 Le pouvoir économique
Aujourd’hui à travers le monde, le pouvoir économique est de moins en moins partagé. [1] Une minorité possède les richesses économiques et le fossé grandit entre ceux qui ont et ce qui n’ont pas. Il est courant dans un même pays ou dans la même région d’être multi milliardaire ou de ne pas pouvoir subvenir à des besoins basique de nutrition et de santé. Ce très grand écart du pouvoir économique a des racines dans une histoire d’exploitation violente de certains groupes de personnes et de certaines parties du monde et cet écart est creusé à grande vitesse par le système capitaliste et le néo-libéralisme économique. Les corporations et multinationales sont considérées comme des entités vivantes alors qu’elles n’ont pas de délai de vie ni de délai d’expiration.
La base de leur existence et de faire gagner le plus d’argent possible et ce à l’infini ne colle pas à la réalité de la terre qui est un espace fini. Aujourd’hui les personnes qui ont accès à ces pouvoirs économiques généralement ont aussi accès à d’autres positions de pouvoirs comme les pouvoirs politiques qui leur permet de prendre des décisions qui affectent la vie des autres surtout les décisions qui leur permettent de s’enrichir plus en transformant l’énergie des personnes et de la nature autour d’eux pour leur propre bénéfice.
Cela leur permet d’utiliser les ressources le temps des autres pour avoir une vie plus confortable ce type de pouvoir produit et normalisent une culture inégalitaire ou la vie de certaines personnes ou communautés devient plus importante que celles d’autres.
Le pouvoir économique définit la culture elle est dominante car nous vivons dans la plupart des sociétés avec comme valeur première le pouvoir économique. L’accumulation pour les individus les groupes les pays est acceptée par la tous comme le seul chemin vers le bonheur.
1.2 Le pouvoir de la race
L’entreprise coloniale européenne engagée il y a plus de cinq cent ans avec une puissance des armes une justification religieuse et civilisatrice a contribué à asseoir un domination des personnes de race blanche sur les peuples dit de couleur. En Amérique les grandes colonies de peuplement se sont installées par vagues en faisant un génocide puis en ghettoïsant les populations autochtones. En Afrique les colonies de peuplement ont surtout concernée l’Afrique du Sud qui a institutionnalisé le racisme à travers le système de l’apartheid. [2]
Le commerce triangulaire de la traite négrière [3] qui a déplacé plus de millions d’être humains et fait une ponction humaine qui fait encore du continent africain le moins peuplé mais a contribué surtout à créer une culture qui dévalorise la vie des noirs. La colonisation en Afrique bien qu’entreprise d’exploitation économique à aussi à travers des institutions comme l’école des otages a contribué à installer une hégémonie économique de la race blanche qui jusqu'à aujourd’hui se manifeste par un racisme plus ou moins ouvert et continue dans les masses media dans la production artiste particulière celle qui accompagne la publicité dans le langage. La race noire est associée au mauvais, à la pauvreté etc…
Encore aujourd’hui les migrants vers les pays avec une majorité de peuplement de race blanche font face à une forte discrimination. Les descendants de migrants ou de personnes déplacées par le force durant la traite négrière eux aussi font face au racisme dans des pays dont ils sont pourtant des citoyens à par entière. [4]
1.3 Le pouvoir du genre
Nous vivons dans des sociétés machistes avec des normes sexuelles ou les manières de faire de voir du masculin sont privilégiés le monde est dirigé dans la politique et dans le business. Le monde est régit avec une domination modèle masculin qui produit souvent avec une culture toxique quelque fois même pour les hommes qui sont supposés en être les bénéficiaires. Le sexisme est enraciné dans les religions et dans les systèmes populaires de croyances et il est institutionnalisées dans la plupart des pays mais il y a surtout les pratiques culturelles qui assujettissent les femmes ne donnent pas de valeur à ce font et produisent les femmes ou ne leur permettent pas de participer dignement aux affaires de la société par extension cela affectent les hommes. Le pouvoir lié au genre est aussi homophobe et toutes les personnes qui ne restent pas dans les cadres normatifs hétérosexuelles subissent la discrimination et sont même persécutées. Le pouvoir économique et politique se concentre essentiellement dans les mains des hommes.
1.4 Le pouvoir physique et celui des armes
Cependant le plus grand de tous les pouvoirs celui sur lequel tous les autres pouvoirs sont assis et protégé semble être le pouvoir des armes. Aujourd’hui encore la guerre fait rage à plusieurs endroits sur la terre. Lorsque les armes parlent tout se tait tous les pouvoirs se rangent. Les pouvoirs et les cultures de dominations se mettent en place et s’entretiennent avec la force physique et les pouvoirs des armes. En effet c’est la violence qui permet d’institutionnaliser qui empêchent le changement car une culture de la peur est installée à long terme. Beaucoup de gens ne se rappellent plus de pourquoi tant de déférence à l’argent, au blanc, au masculin. Le pouvoir des armes est réelle la possibilité d’éliminer physiquement son adversaire et le fait qu’il y ai eu déjà des cas d’école permet de restreindre le changement. Le pouvoir des armes est magnifié culturellement particulièrement dans le cinéma et même dans la musique et les jeux électroniques normalisent la violence l’élimination physique des ennemies. Un énorme investissement économique est fait par les pays dit avancées dans l’armement. La plus grande production des armes se fait dans les pays du nord et les groupes et les pays qui bénéficient le plus de la vente des armes sont dans les pays occidentaux.
Il y a une forte circulation des armes légères chez les civils dans le pays comme les Etats Unis dans les pays en Afrique de l’ouest et du centre.
La question qui se pose est comment changer ces situations de dominations ? Comment apporter un équilibre des pouvoirs ? Comment créer de nouvelles avenues ? Tous ces pouvoirs injustes ont toujours été défié et le sont encore aujourd’hui de différentes manières. En plus des résistances individuelles continues, des groupes se sont dressés contre ces systèmes de pouvoirs oppressants des groupes des organisations et des mouvement se sont créer et ce malgré la force brutale en face d’eux.
Partie II Les résistances aux systèmes de pouvoir
Partout où il y a des injustices, il y a aussi des individus et des groupes qui se sont dressés contre et se sont organisés et qui ont crée des organisations et mouvements pour répondre aux injustices et changer la situation et même créer des alternatives.
2.1 La résistance au pouvoir économique
Les résistances au pouvoir économique prennent plusieurs formes nous pouvons citer des groupes comme "50 Years is Enough" ont rendu visible les actions néfastes de la banque mondiale sur les pays du Sud. Les mouvements qui ont stoppé la rencontre de l’organisation mondiale du commerce à Seattle [5] ont été déterminants dans la reconnaissance du besoin de changement dans l’ordre économique mondial.
Le forum social mondial lancée en 2001 en réponse au forum de Davos avec le lancement du mouvement altermondialiste (un autre monde est possible). Il s’est d’abord tenu à Porto Alegre en a grandit en nombre de participants mais surtout s’est étalé à travers le monde mettant le doigt non seulement sur la honte que constituait les disparités économiques montrant du doigt les limites et même les méfaits du libéralisme économique. Il est le lieu de rassemblement de plusieurs autres mouvements des sans terres des laissées pour compte.
C’est aussi à Porto Alegre que des mouvements comme “Make poverty history" ont exprimé la possibilité d’éradiquer la pauvreté et démontre à force de chiffres que ce n’est pas une fatalité mais bien des constructions basées sur l’exploitation de certains groupes ou de certains pays. Ce mouvement à communiquer sur le fait qu’il existe aujourd’hui les ressources qui peuvent chacun de nous vivre dignement. Ils ont demandé d’avoir des échanges commerciaux équitable, mais surtout de lâcher la dette des pays en développement aujourd’hui plus de dix ans à près le lancement de ce mouvement à Porto Alegre après la marche de Edinburg il y a quelques avancées mais il y a encore du chemin qui reste à faire.
L’ordre économique est contesté partout dans le monde « Occuper Wall Streets » un mouvement pacifiste dénonçant les abus du capitalisme financier l’influence de pouvoir économique sur les systèmes dit démocratiques mais aussi les manifestant protestent contre le sauvetage des banques par les fonds publics.
Le mouvement contre l’accaparement de la terre en Afrique et en Amérique latine dit: la terre aux femmes qui la travaillent. Avec des ONG comme Grain il conteste Le mouvement environnementaliste s’est érigé devant les plus grandes corporations et dans le passé le mouvement dans Ogoni land qui a mené à l’assassinat de Ken SaroWiwa. Aujourd’hui encore le cas de standing rock ou les peuples autochtones d’Amérique fait les nouvelles.
Les résistances aux pouvoirs ont toujours utilisées la culture comme lié et l’art pour le changement social, les images les langages de la résistance est souvent formulée d’abord dans l’imaginaire artistique, un autre monde est possible apparaissent d’abords dans la poésie, dans le théâtre dans la peinture dans les images.
2.2 Résistance au pouvoir de la race
Le pouvoir basé sur race et la culture raciste a aussi fait face à des résistances fortes. Nous pouvons retracer ces résistances monter jusqu’aux mouvements anti esclavagiste et abolitionnistes. La charte du mande promulgué par Soundjata Keita vers 1222 [6] en Afrique de l’ouest. Les mouvements des droits civiques aux Etats Unis qui culmine avec la marche de Selma à Montgomery pour le droit de vote qui est le résultat d’une longue lutte. [7] Le mouvement des « Black Panthers party ». Le développement de la capoeira au Brésil font tous partie de la résistance au racisme les mouvements indépendantistes en Afrique pendant les années soixante mais qui ont poussé avec le retour de soldats africains de la guerre de 1939/ 1945, les mouvements de résistance à la colonisation se sont développés avant et pendant la colonisation et a conduit aux indépendances dans les années soixante Aline Sitoe Djata , Amilcar Cabral [8] , Patrice Lumumba il faut dire que ces mouvements intégraient à la fois la résistance sur le pouvoir économique (les ressources de l’Afrique devraient servir aux africains ) en même temps que la défense d’une identité africaine digne.Les mouvements anti-apartheid en Afrique sud ont été soutenu à travers le monde ont forcé la libération de Nelson Mandela.
Aujourd’hui les mouvements tel que "Black Live matters" les mouvements anti esclavagistes au nord du Mali et en Mauritanie et poussent pour une rupture avec cet ordre oppressante établie autour de la race noir.
Dans tous les mouvements de résistance la culture joue un rôle de soutien important à travers la musique, le théâtre, les films, la littérature mais aussi les medias, la création d’un langage qui capture l’imaginaire "I can’t breathe" joue un rôle particulièrement important.
Le « black is beautiful » les mouvements « nappy » cherche a créer un contre culture qui valorise ce qui est noir tente de faire accepter une esthétique noir au cheveux crépu et le partage de l’information sur la contribution des noirs à la culture universelle.
Le travail de défiance de cette ordre de pouvoir établie s’appuie aussi beaucoup sur le changement de culturelle et doit s’attaquer au media particulièrement.
2.3 Résistances au pouvoir lié au genre
Le pouvoir liés genre aussi est défié par plusieurs une multitude d’organisations des droits des femmes [9] partout dans le monde ces organisations travaillent dans tous les domaines économiques par exemple dans l’agriculture la questions d’accès à la terre est cruciale mais aussi sur les questions de représentation dans les sphères politiques et dans les médias. Elle s’érigent contre les violences faites aux femmes certains actions sont institutionnalisées à présent avec la journée du huit mars, aussi les seize jours d’action contre les violences faites au femmes.
Bien qu’il y aient des acquis certains dans certains domaines et dans certains pays les chemins reste encore très long aujourd’hui vingt ans après la rencontre sur les femmes à Beijing le fond d’action d’urgence pour les femmes un collectif de trois organisations sœur à travers le monde se battent encore pour les femmes et reçoivent continuellement des sollicitation pour soutenir le plaidoyer pour l’avancées des droits des femmes à travers le monde et doivent quelque fois soutenir les femmes qui défendent les droits des autres femmes.
Le Forum Féministe Africain un mouvement plus récent rassemble des femmes africaines qui se réclame d’un féminisme radical et ont définies la charte des féministes africaines [10] elle se batte pour l’intégration dans le discours féministe les autres combats contre toutes les autres inégalités.
Les femmes en France et en Island ont fait cette année des manifestations en sortant tôt du travail pour montrer le gap qui existe entre les salaires des hommes et des femmes à travail égal.
2.4 Résistance au pouvoir des armes
Le pouvoir des armes est défié par les mouvements pacifistes certains dénoncent clairement la course à l’armement particulièrement l’armement nucléaire a été dénoncer depuis Hiroshima et Nagasaki.
Il y a la lutte contre la circulation des armes légères avec Le Malao et la lutte contre les mines anti personnelle mais très peu d’action défie le pouvoir des armes des organisation de victimes guerres ou des familles de victimes tente de faire monter leur voix . Le tout dernier livre de Medea Benjamin sur les drones [11] donne une explication au fait que tuer devient plus facile et plus simple à distance.
Il existe bien entendu des mouvements pacifistes comme la marche pour la paix de la ville de Saint François d’assise en Italie. Il y a des mouvements pour la non violence et des mouvements spirituels. Cependant jusqu’à aujourd’hui la guerre soit encore une option dans la résolution de conflit la vision d’un monde sans guerre ne semble pas effleurer l’esprit de la plupart des dirigeants.
Partie III Comment arrive le changement?
Les changements dans les systèmes de pouvoirs arrivent avec l’émergence de nouvelles cultures lorsque les groupes opprimés refusent de participer en masse dans les systèmes et dans les institutions qui les exploitent ou qui nie leur dignité. Très souvent cela n’arrive qu’après un changement dans les croyances dans la culture populaire, cela quelques fois au prix de grands sacrifices. La résistance au pouvoir oppressant est continue. Elle d’abord individuelle mais ensuite organisées par groupes puis par mouvements qui rassemblent plusieurs de groupes.
Cependant les grands mouvements de résistances sont celles qui créent des cultures alternatives qui s’inspirent des cultures positives et ils élargissent le champ des possibles et entrainent de plus en plus de participants jusqu’à ce que les alternatives deviennent la nouvelle norme qu’il faut améliorer ou changer.
L’art et la culture aussi peuvent être source de changement social. Il y a beaucoup d’exemple d’utilisation de l’art pour le changement.
L’Institut pour l’éducation populaire au Mali qui a traduit adaptée et pousser la réflexions des théories de Paulo Freire pour revoir les questions d’identité africaine, les questions de développement avec les modèles qui nous sont imposées tout ceci pour le changement de systèmes éducatifs pour qu’il ne soit plus un instrument qui perpétue les systèmes inégalitaires de pouvoir.
Nous avons l’exemple de l’Atelier Théâtre Burkinabè qui non seulement à créer une industrie du théâtre à travers les trente dernières années apportant les techniques du théâtre de l’opprimé avec la philosophie d’Augusto Boal. Cette organisation met à nu les violence faites au femmes et amène le dialogue dans les communautés sur toutes les questions de pouvoirs et fait le promotion du changement.
Le Ndomo est connu dans la production textile du Bogolan mais il ramène non seulement des pratiques multiséculaires de production textile liées à la santé mais aussi des modèles d’éducation initiatique qui développe la coopération et l’esprit de solidarité avec sa communauté.
Le travail d’organisation comme le mouvement de jeunes leaders du 21ème siècle à de Selma Alabama pendant des années s’est appuyée sur la musique et le chant ainsi que l’organisation d’événement culturelles.
Pour apporter le changement avec un focus sur les questions de race, de classe et de genre pousser les jeunes a exprimé avec la culture les possibilités de changement et à ne pas accepter le statuts quo.
L’association des femmes africaine écrivains a organisé Yari Yari : les femmes africaines face à la mondialisation avec la production littéraire féministe, panafricanistes a reconnu la contribution de Toni Morrison pour accompagner la lutte contre les pouvoir dominant et elle définit les moments de désespoir de communauté comme les moments où les artistes ne doivent pas rester silencieux.
Le pouvoirs définissent et façonnent les cultures dominantes et nous vivons dans des relations de pouvoir inégalitaires qui sont entérinées et soutenues par les institutions financières, académiques et par les médias. Si avec l’observation et l’analyse des pouvoirs nous remarquons qu’elles sont le plus souvent productrices de souffrance pour une grande majorité et surtout qu’elles deviennent dangereuses pour l’existence de lavie elle même sur terre. La course effrénée vers le profit et l’accumulation et la sur consommation non seulement met une grande partie des humains dans l’exploitation mais est aussi non soutenable.
La résistance est constante et elle arrive de temps à autres à de grandes percées qui créent de nouvelles cultures. Très souvent c’est dans de l’art que l’on entrevoit les prémisses de changement. Puisque la culture en constante re- création elle est aussi est le meilleur chemin pour défier les pouvoirs.
Un changement profond est nécessaire très rapidement complet dans le but et la raison d’être de la plupart des sociétés privée. Les gouvernements et le modèle de gestions des états nation doivent changer. En temps qu’individu et groupes nous devons reconsidérer nos relations aux autres êtres vivants ainsi que notre relation à la nature.La grande question est comment pouvons nous de façon délibérée soutenir les cultures de changement élever des enfants créateurs de nouvelles cultures des créateurs de rupture pas des suiveurs. Comment soutenir et rendre visible les parties de nos cultures qui surlignent la vie les cultures indigènes.
Le mouvement qui a le plus de potentielle de changer le monde est le mouvement environnementaliste puisqu’il y va de la survie de tous. Nous avons la possibilité de créer de nouvelles identité de nouvelles tribus, créer de nouvelle façon de communiquer communication non violente alors depuis toujours les groupes tentent de poser de nouvelle cultures et cela se passe dans les expressions culturelles qui au début sont marginales mais finissent par être normalisées.
Bio: Coumba Toure
Née et élevée entre le Mali et le Sénégal Coumba Toure est écrivain, conteuse, artiste éducatrice populaire engagée depuis plus de vingt dans différent mouvements pour le changement social pour la justice économique, pour la défense des droits des femmes, pour une identité positive africaine et pour une éducation.
Elle travaille à la transformation des systèmes éducatifs pour élever une nouvelle génération d’acteurs de changement. Elle se spécialise dans la production de matériel livre illustré pour enfant et de programme éducatif pour les enfants à travers la maison d’édition Falia. Elle est engagée dans les mouvements féministes pour les droits de femmes avec le Forum Féministe Africain et sert de conseillère à plusieurs organisations comme le Fond Mondial pour les Femmes, le Fond d’Action d’Urgence pour les femmes.
Son travail avec le mouvement des jeunes leaders du 21ème siècle et l’organisation des exchange entre l’Afrique et la diaspora africaine basée au sud aux Etats Unis.
Elle a une grande expérience dans la facilitation des rencontres, dans l’engagement des jeunes, dans le déroulement et l’évaluation des programmes de formation dans le domaine des droits humains particulièrement celles des femmes.
Footnotes
[1] Thomas Pikety le capital au XXI siècle ed Seuil
[2] Les enfants de Soweto Paul Bertnel Stock 1977
[3] http://www.slate.com/articles/life/the_history_of_american_slavery/2015…
[4] Michelle Alexander the new Jim crow
[5] Where was the color in Seatle ? Elisabeth Bertha Martinez colorlines
[6] Youssouf Tata Cisse Wa Khamissoko La grande geste du Mande khartala 2007
[7] Charles Payne I have got the light of freedom
[8] Claim no easy victory by Firoze Manji and Bill Fletcher october 2013
[9] Association pour la promotion de la femme sénégalaise, Baobab Nigeria, Global fund for women, La fondation Novo etc.
[10] Charter of feminist principles for African feminists
[11] Drone warefare killing by remote control Medea Benjamin
[12] « Maât est, dans la mythologie égyptienne, la déesse de l'ordre, de l'équilibre du monde, de l'équité, de la paix, de la vérité et de la justice. Elle est l'antithèse de l'isfet (le chaos, l'injustice, le désordre social »